Le secteur de la banque islamique à Oman connaît une expansion remarquable, avec une augmentation de 18 % des actifs. Cette croissance s’inscrit dans une dynamique positive plus vaste du Conseil de Coopération du Golfe (GCC), illustrant la montée en puissance des principes financiers islamiques dans la région. Ce boom est largement attribué à une combinaison de facteurs économiques, de la stabilité réglementaire et de l’augmentation des recettes tirées des hydrocarbures, représentant 35 % du PIB omanais. Avec un ratio actifs/PIB de 109 %, le secteur bancaire omanais montre une solide performance, indéniablement favorisée par l’attractivité croissante du segment de la finance islamique, qui a enregistré une hausse spectaculaire de 43,7 % en termes d’actifs dès 2017.
L’augmentation des actifs des banques islamiques à Oman de 18 % reflète une tendance de croissance notable dans les pays du GCC (Conseil de Coopération du Golfe). Cette dynamique met en lumière l’attractivité croissante de la finance islamique dans la région et son rôle crucial dans le développement économique. À travers différents aspects, cet article analyse l’évolution des actifs bancaires islamiques à Oman et dans le reste du GCC, en soulignant les facteurs de cette croissance et leurs implications économiques.
Augmentation des actifs bancaires islamiques à Oman
En 2023, les actifs des banques islamiques à Oman ont connu une augmentation significative de 18 %. Cet essor s’inscrit dans un contexte où le secteur bancaire omanais est déjà dominé par les activités de prêt aux entreprises et aux particuliers, avec un ratio actifs/PIB de 109 %. Cette forte hausse des actifs est le reflet d’une confiance accrue dans les institutions financières islamiques, qui offrent des produits conformes à la charia. Cette conformité attire un nombre croissant d’investisseurs et de déposants recherchant des alternatives éthiques et responsables.
Le rôle des hydrocarbures dans la croissance économique
L’économie omanaise reste fortement dépendante des recettes tirées des hydrocarbures, représentant 35 % du PIB. Toutefois, le gouvernement s’efforce de diversifier l’économie et de réduire cette dépendance en encourageant les secteurs non pétroliers, notamment la finance islamique. L’attraction des investissements grâce aux banques islamiques pourrait également soutenir ces efforts de diversification économique. Avec une croissance modérée prévue pour 2024, l’augmentation des actifs bancaires islamiques est un indicateur positif attestant de la capacité de ce secteur à contribuer de manière significative au développement économique global.
La finance islamique dans le GCC
La croissance des actifs bancaires islamiques n’est pas limitée à Oman mais est observée à travers toute la région du GCC. Globalement, le segment bancaire islamique a conservé une domination en termes de taille d’actifs, atteignant 2,25 trillions de dollars à la fin de 2022. En particulier, Oman a enregistré un taux de croissance impressionnant de 43,7 % des actifs islamiques en 2017, signalant une tendance continue de croissance et d’expansion.
Perspectives globales de la finance islamique
À l’échelle mondiale, le secteur des fonds islamiques a également montré une impressionnante croissance de 34 %, atteignant 238 milliards de dollars d’actifs répartis sur 1903 fonds. Cette vigueur témoigne de l’attrait croissant de la finance islamique, non seulement dans les pays du GCC mais aussi au-delà. L’importance accrue de ces institutions financières dans le système bancaire mondial peut être vue comme une réponse aux demandes de produits financiers éthiques et conformes à la loi islamique.
Implications économiques et sociales
Le développement des actifs bancaires islamiques a des implications significatives pour les économies locales et régionales. En plus de fournir des produits financiers adaptés aux valeurs religieuses de leurs clients, ces banques favorisent une inclusion financière plus large. L’impact social de ces institutions est notable, elles participent à la création d’emplois, soutiennent les petites et moyennes entreprises (PME) et contribuent à la diversification économique. L’exemple d’Oman montre comment une politique favorable à la finance islamique peut servir les objectifs de développement économique.