La Banque islamique

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La Banque islamique, communément associée à la Finance islamique – gère l’argent qui lui est confié en respectant les préceptes de la religion musulmane (Charia). La Banque islamique a donc pour obligation d’agir dans un esprit de justice, de solidarité, de participation, de responsabilité morale et sociale. Elle doit par ailleurs faire preuve de transparence et de traçabilité.

La Banque islamique pratique :

  • Le partage des risques,
  • La matérialité des échanges,
  • L’absence des pénalités de retard de remboursement,
  • et le non-financement des transactions interdites par les préceptes de l’islam (création de brasseries, de charcuteries (à base de porc), la pornographie, etc.)
  • L’interdiction du « Ribâ » (l’intérêt et l’usure),
  • L’interdiction du « Gharar » et du « Maysir » (l’incertitude, la spéculation)

En Europe, c’est le Royaume-Uni qui fait office de place financière en ce qui concerne la Banque Islamique en général. Par ailleurs, il faut savoir qu’elle n’est pas réservée à une clientèle musulmane, comme le prouvent les 83 % des clients « non-musulmans » qui ont fait confiance à cette alternative économique, entre le 1er janvier et le 15 août 2014, en confiant leurs finances à la banque Al Rayan Bank, anciennement Islamic Bank of Britain. Outre l’Angleterre, le Luxembourg et l’Ireland font également partie des acteurs majeurs sur le Vieux Continent. Néanmoins, le marché hexagonal s’organise à travers des acteurs tels que lina.finance.

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