La Finance Islamique (Halal)

finance islamique halal

On dit d’un produit (alimentaire, cosmétique, financier) qu’il est Halal lorsqu’il est permis, licite, autorisé et en accord avec les préceptes de l’Islam. Le contraire de Halal est Haram, et tout musulman a pour obligation de tourner le dos à ce qui est Haram, pour agir, vivre, manger, gérer son argent de manière Halal.

Pour être certifié Halal, la Finance doit pratiquer :

  • L’interdiction du « Ribâ » (l’intérêt et l’usure),
  • L’interdiction du « Gharar » et du « Maysir » (l’incertitude, la spéculation),
  • L’interdiction du financement d’activités « Haram » (alcool, porc, armement, pornographie…)
  • Le partage des profits et des pertes entre les différents intervenants,
  • L’obligation d’investir dans l’économie réelle via des actifs tangibles

La finance Halal pratique le principe dit des « 3P » : partage – pertes – profits, mais également la transparence, la traçabilité des fonds, la bonne gouvernance et la bonne utilisation des fonds en question (interdiction de faire travailler l’argent en l’investissant dans des domaines considérés comme illicites).

De plus, la Finance islamique répond à un besoin en solutions banque et assurance de la communauté française de confession musulmane, celle-ci étant la première d’Europe occidentale. L’attente de cette communauté en solutions d’épargne, de placement et Takaful existe depuis février 2012 avec le contrat Salam Epargne et Placement, dont le premier réseau de France en conseil banque et assurance islamique assure la distribution : lina.finance.

Enfin, la Finance islamique pèse entre 1300 et 1800 milliards de dollars américains à ce jour, sans parler du fait que les spécialistes prévoient une croissance atteignant les 4000 milliards d’ici à 2020. Elle est représentée en bourse par l’indice Dow Jones Islamic Market™ (DJIMI), conforme aux préceptes de la religion musulmane.